• Alain Colas

                                                                       ALAIN COLAS

                                            NAVIGATEUR

    sa biographie  

     

    ALAIN COLAS .. Découvre la mer, et en 1966 . Rencontre Eric Tabarly qui lui offrira son premier embarquement en tant que cuisinier de bord sur Pen Duick III . Il rejoint alors Eric Tabarly en 1968, pour la transatlantique en solitaire sur un multicoque géant le Pen Duick IV . Fort de son expérience, il rachète le Pen Duick IV qu’il rebaptise Manureva, il gagne la transat anglaise en 1972, puis il enchaîne un tour du monde en solitaire .

    Alain Cola,  disparu en mer lors de la "Route u Rhum 1978",

    Il envoya son dernier message-radio le 16 novembre 1978.

    Il avait 35 ans.

     

     

     

                  

               

              ALAIN COLAS .. Découvre la mer, et en 1966 . Rencontre Eric Tabarly qui lui offrira son premier embarquement en tant que cuisinier de bord sur Pen Duick III . Il rejoint alors Eric Tabarly en 1968, pour la transatlantique en solitaire sur un multicoque géant le Pen Duick IV . Fort de son expérience, il rachète le Pen Duick IV qu’il rebaptise Manureva, il gagne la transat anglaise en 1972, puis il enchaîne un tour du monde en solitaire .

                                                 Alain Colas - son parcours  

                                                               

                                                                             ALAIN COLAS

     

     

    Alain Colas naît à Clamecy dans la Nièvre, où son père, Roger Colas (1907-1993), dirige la faïencerie de la ville. Dès son enfance, il veut « réaliser ses rêves ». Écolier à Clamecy, il étudie en sixième au lycée Michelet de Vanves, puis au lycée Jacques Amyot d'Auxerre de la cinquième à la première. Il passe la classe de philosophie au lycée Paul Bert d'Auxerre, obtient le baccalauréat en 1961, et fréquente un an la faculté de lettres de Dijon. Il étudie ensuite l'anglais en Sorbonne. En juillet 1963, à 19 ans, il crée le club de canoë-kayak de Clamecy.

    Chargé de cours en Australie :

    En 1965, son père lui communique une annonce parue dans Le Monde, par laquelle l'université de Sydney recherche un lecturer, c'est-à-dire un chargé de cours, et non un lecteur comme Alain le croit. Il postule aussitôt et prépare son départ. Malgré une réponse négative, il s'embarque en janvier 1966 sur un cargo pour l'Australie. À la faculté des lettres de Sydney, ce jeune homme dynamique et persuasif est recruté ; il devient chargé de cours, à vingt-deux ans, au St John’s College, où il enseigne la littérature française.

    En Australie, il découvre la voile et la course au large dans la baie de Sydney.

    Équipier d'Éric Tabarly :

    En 1967, Alain Colas rencontre Éric Tabarly, qui dispute la course Sydney-Hobart. Ce dernier lui propose d’embarquer à son bord, sur Pen Duick III, pour un périple jusqu’en Nouvelle-Calédonie.

    Pour Alain, l’appel du large est plus fort qu’un avenir universitaire tout tracé. En mai 1968, il rejoint à Lorient Éric Tabarly qui prépare, pour la transatlantique en solitaire de 1968, un multicoque expérimental géant : Pen Duick IV, conçu par l'architecte français André Allègre. Alain fait toute la saison de course 1968-1969 avec Tabarly. Il apprend le métier de marin de course au large et devient journaliste de ses aventures maritimes. En 1970, il rachète à Tabarly le trimaran Pen Duick IV, avec l'aide de sa famille. Pour payer les premières échéances, il raconte ses voyages dans la presse française et anglo-américaine et vend des photographies.

    Afin de s'entraîner et de mieux connaître son bateau, il participe en franc-tireur à la course Sydney-Hobart. Puis il regagne Tahiti pour écrire des reportages sur la Polynésie et préparer Pen Duick IV à son retour en métropole. Il rencontre au début de 1971 une tahitienne, Teura Krause, qui devient sa compagne, et avec laquelle il aura trois enfants.

    Les victoires :

    Le 17 juin 1972, sur Pen Duick IV, il prend le départ à Plymouth, en Angleterre, de la quatrième Transat anglaise, une course transatlantique en solitaire. Le 8 juillet 1972, il arrive vainqueur à Newport aux États-Unis, pulvérisant le record de l’épreuve en 20 jours, 13 heures et 15 minutes. La France se découvre un héros sympathique au parcours original.

    Son prochain objectif est de réaliser le premier tour du monde en solitaire en multicoque avec Pen Duick IV rebaptisé Manureva, l’oiseau du voyage en tahitien. À bord de ce bateau, légèrement modifié pour affronter les mers difficiles de l'hémisphère sud, Alain Colas part de Saint-Malo le 8 septembre 1973. Après une escale à Sydney, il franchit le cap Horn le 3 février 1974. Arrivé à Saint-Malo le 28 mars 1974, il bat de 32 jours le record du tour du monde en solitaire détenu par Sir Francis Chichester, en monocoque[1]. Il est le premier marin à réussir ce pari.

    Ce périple a été accompli en parallèle à la première édition de la Whitbread, une course autour du monde en équipage en monocoques. Il lui a été reproché de vouloir ainsi bénéficier de sa couverture médiatique, alors que son bateau n'entrait pas dans la même catégorie et disposait d'un potentiel de vitesse supérieur. Par ailleurs, cette course s'est avérée désastreuse pour Tabarly et son Pen Duick VI, contraint à l'abandon. Une polémique discutable avait lieu en même temps à propos du lest en uranium appauvri de ce bateau. Tout cela contribua à écorner l'image de Tabarly et à détourner l'intérêt du public au profit de Colas ; il faut sans doute voir dans ces circonstances la naissance d'une rancune tenace de Tabarly envers son ancien équipier, qui mit fin à l'amitié qui les liait.

    Le quatre-mâts Club Méditerranée :

    Le monocoque quatre-mâts de course en solitaire avant-gardiste : Club Méditerranée de 1976.

    En 1975, Alain Colas conçoit et met en œuvre la construction d’un quatre-mâts, voilier de 72 mètres de long, à la pointe de la technologie, pour la Transat anglaise en solitaire de juin 1976. C’est le gigantesque Club Méditerranée.

    Le 19 mai 1975, dans le port de La Trinité-sur-Mer, Alain Colas est victime d'un accident : sa cheville droite est sectionnée par le cordage d'une ancre de Manureva. Il subit vingt-deux opérations qui lui permettent de conserver son pied, et continue à superviser la réalisation du Club Méditerranée depuis son lit de l'hôpital de Nantes. Le 15 février 1976, le navire est lancé à l'arsenal du Mourillon à Toulon. Une équipe de volontaires réalise ensuite les équipements très sophistiqués du navire, qui fait sa première sortie en mer le 21 mars 1976.

    Le 5 juin 1976, Alain Colas est au départ, sur le Club Méditerranée, de la cinquième Transat anglaise en solitaire, à Plymouth. Les jours suivants, cinq tempêtes se succèdent dans l'Atlantique nord, coulant plusieurs bateaux. Sur Club Méditerranée, elles provoquent la rupture des drisses, câbles tenant les voiles. Tabarly étant alors faussement localisé en tête, la course paraît jouée. Alain Colas décide d'une escale technique à Terre-Neuve, qui dure trente-six heures. Le 29 juin, il arrive second à Newport, 7 heures et 28 minutes après Éric Tabarly. Mais le comité de course le pénalise de 58 heures, le rétrogradant à la cinquième place, parce qu'il a été aidé par des équipiers à hisser ses voiles lors de son départ de Terre-Neuve[2]. Les scellés de son moteur n'étaient plus en place, mais rien ne lui fut reproché sur ce point : Alain Colas avait dû s'en servir pour entrer à Terre-Neuve, comme la loi l'y obligeait ; lors de son départ, les douaniers refusèrent de plomber à nouveau le moteur[3].

    Après la course, il représente la France sur Club Méditerranée, lors du défilé des navires organisé sur l'Hudson, pour le bicentenaire des États-Unis. Puis il regagne la France et organise, en août et en septembre 1976, l'opération « Bienvenue à bord ». Accostant son voilier géant dans les grands ports de la Manche et de l'Atlantique, il accueille gratuitement les visiteurs le matin ; l'après-midi, il propose des sorties en mer avec participation aux frais, suivies de projections et de conférences. Ces manifestations, qui rencontrent le succès, sont l'occasion de vendre les livres d'Alain Colas et les objets ornés de son logo. Au printemps et en été 1977, « Bienvenue à bord » se déroule dans les ports français de la Méditerranée.

    Disparition

    Manureva
    Le trimaran Manureva quelques jours avant le départ

    En 1978, Alain Colas participe à sa dernière course : le 5 novembre il prend le départ de la première Route du Rhum à bord de Manureva. Le 16 novembre 1978, alors qu'il a passé les Açores, il envoie son dernier message radio, dans lequel il signale qu'il fait bonne route. Il navigue alors parmi les premiers mais, dans la tempête qui se déchaîne peu après, Manureva disparaît corps et biens. Alain Colas avait trente-cinq ans.

    Contrairement aux multicoques actuels qui sont insubmersibles et flottent donc entre deux eaux en cas d'accident sérieux (structure nid d'abeille, composites), Manureva était construit en AG4 (aluminium), plus lourd que l'eau, ce qui ne permit pas de retrouver le moindre élément du navire.

    Alain Colas a su faire évoluer sa carrière grâce à son intelligence et son caractère entreprenant. Il s'est beaucoup appuyé sur les médias. Il a obtenu l'aide de mécènes pour financer ses courses et son quatre-mâts. Il a conçu le Club Méditerranée comme une vitrine de la technologie : le bateau utilisait les énergies éolienne, hydraulique et solaire, possédait un système de positionnement par satellite, un ordinateur, un fax.

    Dans les années 1980, Bernard Tapie racheta Club Méditerranée à l'abandon, le fit rénover en le transformant et le rebaptisa Phocéa.

    Hommages :

    La disparition d'Alain Colas inspira Serge Gainsbourg qui écrivit en 1979 les paroles de la chanson Manureva, composée et chantée par Alain Chamfort.

    Le lycée de la communication à Nevers a reçu le nom d'Alain Colas. À Clamecy, une statue du navigateur, en bronze, a été inaugurée en 2006. Plusieurs villes de France ont donné le nom d'Alain Colas à une rue, un quai ou un bâtiment.

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      Source : wikipédia pour le récit de son parcours de vie !

    images : "Culture bretonne & Celtique" sur Fb (photos)

      

     Océano Nox.  

           

        Oh ! combien de marins, combien de capitaines     Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,     Dans ce morne horizon se sont évanouis ?     Combien ont disparu, dure et triste fortune ?     Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,     Sous l'aveugle océan à jamais enfoui ?  

        Combien de patrons morts avec leurs équipages ?     L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages     Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !     Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée,     Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;     L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !     Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !     Vous roulez à travers les sombres étendues,     Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus     Oh ! que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve,     Sont morts en attendant tous les jours sur la grève     Ceux qui ne sont pas revenus !  

        On demande " Où sont-ils ? Sont-ils rois dans quelque île ?     Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ?     Puis, votre souvenir même est enseveli.     Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.     Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire,     Sur le sombre océan jette le sombre oubli.  

        On s'entretient de vous parfois dans les veillées,     Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées,     Mêle encore quelque temps vos noms d'ombre couverts,     Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,     Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures,     Tandis que vous dormez dans les goémons verts !  

        Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.     L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?     Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur,     Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,     Parlent encore de vous en remuant la cendre,     De leur foyer et de leur coeur !     Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,     Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre,     Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,     Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,     Pas même la chanson naïve et monotone,  

           

        Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont !     Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?     O flots ! que vous savez de lugubres histoires !     Flots profonds redoutés des mères à genoux !     Vous vous les racontez en montant les marées,     Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées,     Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous.  

           

    images2

     

                        

     
    « Parc des Rochettes et ses biquettes Le U dans tous ses états ! »

  • Commentaires

    13
    Mercredi 2 Octobre 2013 à 15:58

    Bonjour Fleur de Rocaille,

    Désolé pour mon retard à commenter, je m'en serais voulu si j'avais manqué ce magnifique hommage que tu rends là à ce mrin extraordinaire. BRAVO, c'est un excellent moment de lecture. Merci. Bises bien amicales.

    Henri.

    12
    Mardi 1er Octobre 2013 à 17:19

    Merci pour cet émouvant rappel détaillé....Disparu en mer,le plus grand cimetière!!Bises,Jean-Pierre

    11
    Mardi 1er Octobre 2013 à 12:32
    LADY MARIANNE

    un bel article hommage complet-
    le temps passe !! je me souviens j'avais une vingtaine  d'années-
    il était très connu- un tragique destin !
    dommage de ne pas avoir retrouvé son corps- mais il est dans son élément avec le ssirènes au paradis-
    bisous et bon app !

    10
    Mardi 1er Octobre 2013 à 11:28

     homage à un marin

      Manu rêva

     on s  'en souviens

     disparu corps et bien

     mais l ame d un marin  restera toujours ancrée    à son pays natal

     bonne journée   Dame D' iroise

     bises BREIZ

     KENAVO

    9
    Mardi 1er Octobre 2013 à 11:03

    Chanson et poésie, que de souvenirs à l'époque. Merci pour ce bel hommage, il le valait bien!

    Gros bisous du jour de Mireille du sablon

    8
    Mardi 1er Octobre 2013 à 10:46

    Merci JO c'est un bien bel hommage ! je t'embrasse en ce mardi ! 

    7
    Mardi 1er Octobre 2013 à 08:44

    BOnjour p"tite fleur,

    Un très beau rappel de ce grand marin, qui disparu trop tôt, mais a su laisser une trace indélibile sur les océans.

    Merci pour lui de retracer sa vie et de le faire connaitre aux plus jeunes.

    Bisous

    Bruno

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    6
    Mardi 1er Octobre 2013 à 08:36

    Ha Océano Nox je me souviens , je ne sais pas toutes ces choses sur Alain Colas par contre je me rappelle bien sa disparition .

    Bonne journée Bisous Lucia

    5
    Mardi 1er Octobre 2013 à 08:23

    Coucou ma Jo,

    Bel hommage à ce navigateur émérite, disparu bien trop tôt.

    Bises et bon mardi. ZAZA

    4
    Mardi 1er Octobre 2013 à 08:17

    Quelle belle vie ! Il est mort en marin en tout cas !

    merci pour ce beau reportage sur cette vie

    bonne journée, bisous

    3
    Mardi 1er Octobre 2013 à 05:51

    Un très beau billet sur un grand navigateur. J'habite rue Alain Colas ce qui fait que j'y pense souvent mais je ne connaissais pas sa vie. Je ne savais pas qu'il était né dans la nièvre, qu'il avait été ami avec tabarly puis s'était fâché. Je ne savais pas non plus que c'était Gainsbourg qui avait écrit Manureva. J'ai pris plaisir à te lire

    2
    Mardi 24 Septembre 2013 à 07:07
    Une tres jolie note et un bel hommage a ce navigateur, disparu bien trop jeune.
    Bises et bonne semaine Joelle
    1
    Lundi 23 Septembre 2013 à 16:24

    bonjour Jolana , quel bel homage à ce marin disparue  trop vite !!!  je m'en rappelle !   merci pour ces infos que je découvre !!!  , la chanson d'Alain Chamfort  à eu un grand succès   !!!  merci  ... ça m'a fait plaisir de la réécouter    bises bel am  A+  

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